Cimetière

Le cimetière, bien entretenu par un cantonnier administratif, a été pavé dans les allées principales et possède une arrivée d'eau pour l'entretien des tombes.

Au bout de l'allée centrale se trouve l'emplacement où les fusillés de Charmont, habitants d'Arthies, furent réunis, et que la Municipalité fleurit régulièrement le 11 novembre, après une minute de silence.

La tombe de Léon Plancouard 1871-1953 rappelle que cet habitant d'Arthies fut un historien archéologue du Vexin, particulièrement de l'Artie.
Correspondant du ministère de l'instruction publique, puis de celui de l'Education nationale, il laisse un excellent exposé sur la forêt royale d'Arthies, sur les anciennes cloches, sur le château et sur l'église ainsi que sur l'ancienne maladrerie Saint-Thomas. Voir à ce propos la monographie de Victor Hébert.

Il composa, lui-même, l'épitaphe gravée sur sa pierre tombale.

"Léon s'en alla comme il était venu,
Sans espoir de connaître et sans être connu,
Il fit peu, vit rien, regretta, mais comprit,
Qu'en tout le naturel l'emporte sur l'esprit."

Une rue du village perpétue son souvenir, la rue Plancouard fut inaugurée le 14 juillet 1973.

Ce cimetière est situé à l'entrée de la forêt, où l'on peut se promener et rapporter du muguet ou des châtaignes, tout en prenant garde aux chasseurs à l'époque qui leur est dévolue.

"Quand je considère la valeur des plus moindres gîttes des arbres ou espines, je sous tout esmerveillée de la grande ignorance des hommes, lesquels il semble qu'au jour d'hui ils ne s'estudient qu'à rompre, couper et deschirer les belles forêts que leurs prédécesseurs avoient si précieusement gardées. Je ne trouveray pas mauvais qu'ils coupassent les forêts pourvu qu'ils en plantassent après quelques parties, mais il ne se soucient point du tems à venir, ne considêrans point le grand dommage qu'ils font à leurs enfants à l'advenir."

Paroles de Bernard Palissy, citées par Léon Plancouard dans son étude sur la Forêt Royale d'Arthies-en-Vexin.

"En attendant que l'humanité s'éclaire, gardons nos forêts, respectons nos grands arbres et s'il faut que ce soit au nom de l'art, écoutons et secondons nos vaillants artistes."

George Sand, extrait d'une lettre de 1837.


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