Population et activités

La population est semi-agricole, semi-dortoir de citadins cherchant le calme.

Le nombre d'habitants de 307 en 1896 s'est effondré à 177 en 1936, à 185 en 1982, à 194 en 1990, pour remonter à environ 263 en 1999 au dernier recensement. L'augmentation de la population entre les deux derniers recensement est le fait d'un rajeunissement des habitants.

De nouvelles maisons ont été construites, surtout rue de la Mairie occupées par de jeunes couples avec des enfants.
Les habitations se répartissent en maisons anciennes, pavillons plus modernes et fermes.

Il reste au village 5 exploitations agricoles dont 3 avec des animaux.
La ferme des "Hagues" est une exploitation laitière qui transforme une partie de sa production en produits frais : fromage frais, confiture de lait.
L’E.A.R.L. des étangs "Les Thibault" est ouverte aux pêcheurs à la truite, à la journée.
La "Société d’Entreprise Nouvelle" réalise tous travaux agricoles de A à Z, en plus de son exploitation.
Le "Domaine de la Feuge" propose la chasse à la journée.

Pour les loisirs des Arthégiens, une salle polyvalente fut inaugurée le 18 septembre 1993 sur l’emplacement du lavoir communal de Robu. À côté, un espace jeux pour enfants a été aménagé (portique, toboggan, balançoires, bancs...). Le tennis inauguré le 5 juin 1991 est fréquenté par des adultes et des enfants. Il est sur l’emplacement du jardin de l’instituteur. Une fois par mois, les habitants de plus de 60 ans se réunissent pour jouer à différents jeux, goûter, parler, se rencontrer. Tous les ans a lieu une sortie de la journée entière, en autocar, pour visiter un endroit différent chaque année.
Depuis 1969 les anciens reçoivent un colis pour Noël et la municipalité leur offre un déjeûner au mois de mars.
N’oublions pas la fête patronale, toujours au mois de juin et diverses animations et sorties, tant pour les enfants que pour les adultes à l’initiative des associations communales (randonnées pédestres, cyclistes, ball-trap, arbre de Noël, mardi-gras).
Une fois par semaine, des cours de gymnastique sont donnés.

Deux fois le tour de France cycliste a traversé le village en 1958 et 1999.
Annuellement, depuis 1992, une "foire à tout" se déroule dans les rues du village.

Charron, bourrelier, maçon, épicier, café-tabac, journaliers exerçaient leur métier au village. Il n’existe plus de commerces, ni d’artisans, juste un garage.
Le boulanger d’Aincourt passe en camionnette, un boucher également mais il a cessé ses tournées.
Des entreprises de congélation s’arrêtent régulièrement ainsi qu’un poissonnier. Trois supermarchés à Magny permettent un ravitaillement complet. Plusieurs jardins potagers ont été convertis en jardins d’agrément.

Un médecin était établi à Arthies depuis fort longtemps. Le dernier en date, le docteur Armandon, succéda au docteur Xavier Corbasson. Il déménagea à Aincourt et depuis la guerre de 1939-45 il n’y a plus de médecin dans la commune.
L’hôpital de Magny-en-Vexin assure les urgences. Les médecins de Magny se déplace en visite si nécessaire.

Comme beaucoup de villages français, Arthies qui a donné sa part de héros, lors de la première guerre mondiale, éleva au centre du village un monument aux morts de la guerre 1914-18, inauguré le 20 novembre 1921. A la mémoire de ses habitants morts pour la France. Sont venus s’y ajouter les victimes des conflits suivants :

  • 6 otages fusillés le 22 août 1944 à Charmont

  • un mort en Algérie

  • un appelé au STO (service travail obligatoire)

  • et un autre décédé au régiment.

Tous les ans au 11 novembre a lieu un dépôt de gerbe en honneur à tous ces combattants. Arthies fut libéré le 28 août 1944 par des G.I. américains.

La place de la libération inaugurée en 1993, après la démolition de bâtiments (dont un ancien café) fut aménagée en parking en 1975. Un autre plus petit a pris la place d’un abreuvoir en 1977 placé près de l’abri-bus. L’abreuvoir situé à l’embranchement de la route de Wy-dit-Joli-Village fut également comblé.

Sur la place de l’église le 25 mars 1989, la plantation d’un arbre de la liberté commémore le bicentenaire de la Révolution.

L’électrification de la commune date de 1925 par le "Nord Lumière" dont le transformateur était placé à l’entrée gauche du village en venant de Magny. Il a été remplacé par l’EDF en 1994.
L’éclairage public à acétylène du début du XXe siècle devint électrique en 1950. Des projecteurs mettent en valeur l’architecture de l’église. La municipalité a entrepris l’enfouissement des lignes électriques et téléphoniques pour l’esthétique du village.
Les feux de signalisation du carrefour datent de 1977.

Les ordures ménagères étaient déposées sur des fumiers particuliers ou portées au lieu-dit "La Croix d’Anse", trou situé dans les bois derrière le Château.
En 1952, un cultuvateur ramasse les ordures tous les 15 jours.
En 1965, la commune adhère au syndicat intercommunal de ramassage des ordures ménagères de la région de Vigny.
En 1972, les monstres sont enlevés tous les deux mois.
Depuis 1998, ils sont ramassés le premier jeudi de chaque mois, sauf juillet et août.

Un corps de pompiers volontaires existait jusqu’en 1957. Il disposait d’une pompe à bras. La sécurité du village dépend maintenant des pompiers d’Aincourt. Une borne d’incendie a pris la place d’une pompe publique que la place de l’église. Il en existe deux autres route nationale et une à proximité de la salle des fêtes.

La gendarmerie de Magny-en-Vexin assure la police.


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