Site de la commune d'Arthies
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Territoire et ressources

La superficie de la commune, d'après le cadastre, est de 740 ha 27 a 12 ca dont : 12 ha 18 a 53 ca de routes, chemins, rues, places publiques. La monographie de Victor Hébert datée de 1899 détaille fort bien la composition du sol de la commune. Il est facile de la consulter en cas de besoin.

Une grande partie des terres est agricole. Les principales cultures sont : le blé, la betterave industrielle, le pois protéagineux, le maïs, le colza.
Des prés servent à l’élevage de vaches laitières, de bœufs charolais et limousin, races élevées pour la qualité de la viande.

Le point de vue hydrographique a totalement changé après la guerre de 1939-45. Les abreuvoirs ont complètement disparu, les tracteurs remplaçant les chevaux. Il en est de même des lavoirs, dont les vestiges de deux ou trois tombent en ruines. Les machines remplacent les laveuses.

Par contre, les "Thibault", étangs de pêche à la truite, se sont agrandis ainsi que les pièces d’eau de la Feuge.

Les habitants du village se ravitaillaient en eau aux pompes : sur la place de l’église, à la "pierrote" rue Plancouarrd, à deux pompes le long de la route nationale ainsi qu’à des puits particuliers. Tous les foyers furent dotés de l’eau courante en 1959 et du tout-à-l’égout en 1974.

En 1976, eut lieu l’inauguration par Michel Poniatowski ministre de l’Intérieur du réseau d’assainissement et de la station d’épuration, située sur la route de Maudétour.

Un exemple de consommation
En 1995, la commune utilisa 24 178 m3
Soit par an      24 178, 000 litres, par semaine 464, 961 litres, par jour 66, 242 litres.

Le château d’eau d’Arthies contient 200 m3. Il est semi enterré. La différence entre le radier et le trop plein est de 4 m. Situé à 193,70 m d’altitude, il a un diamètre de 8 mètres.

Vingt-cinq analyses annuelles révèlent un taux assez élevé de nitrate (40 mg) mais en deçà des normes admises (50).
La source est située sur la commune de Wy-dit-Joli-Village à Saint-Romain. Cette source alimente 8 communes.
C’est un syndicat intercommunal qui gère les installations et les consommations.

La forêt d’Arthies, ancienne forêt royale, dont V. Hébert résume fort bien l’historique, morcelée au cours des temps, reste attrayante.

Plantée d’essences diverses où dominent les châtaigniers et les bruyères, elle est parcourue d’un sentier dit "chemin de la Roche" qui, en principe allait jusqu’à La Roche-Guyon. Y gîtent quelques chevreuils, sangliers, lapins, faisans, dont la chasse est réglementée.

Au début du XXe siècle, une partie de la forêt dite "les bruyères" était plantée de pommiers. Il en subsiste très peu. Leurs propriétaires distillaient le marc des pommes. Un alambic vient tous les ans s’installer sur la place de l’église pour ceux qui ont encore le droit de distiller.

Des carrières de meulières exploitées dès 1642 pour faire des meules de moulin ont vu au XIXe siècle et début XXe siècle leur activité se développer. Les pierres servirent entre autres, parait-il, pour la construction du métro parisien. De ces carrières il ne reste plus rien, leur activité a cessé avant la guerre de 1914-18. La forêt a repris ses droits.

Elles étaient exploitées par Eugène Seyeux, propriétaire de "la Feuge" alors ferme moderne. Devenue simple ferme, elle fut achetée par Robert Truffaut. Son petit-fils, Eric Poullain en a fait un rendez-vous de chasse aux canards sur les étangs, aux faisans dans les bois, aux perdreaux dans la plaine. C’est le Domaine de la Feuge.

Le "Bel air", bâtiment où logeaient des employés de la ferme fut complètement détruit en 1944 par des obus lors de la Libération.

Des vestiges de la dernière tuilerie se voyaient encore dans la première moitié du siècle, à côté d’une petite ferme, dite "La Tuilerie". Il n’en reste rien non plus. Une habitation particulière, annexe du "Domaine de la Feuge" en a pris la place.

En 1991 et modifié en 1994, la commune se dote d’un POS (Plan d’Occupation des Sols).
En 1994, le village adhère au Parc Naturel Régional du Vexin.


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